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STOP AUX NUDITES EN LIGNE AU CAMEROUN

Digital Access lance une pétition pour lutter contre la nudité et les images à caractère pornographique sur l’espace numérique au Cameroun

Le Cameroun dit non à la nudité des jeunes femmes sur Internet

Ces dernières années, plusieurs cas de dépravation de mœurs ont été enregistrés au Cameroun. La nudité est l’une des dépravations de mœurs la plus courante en milieu jeune avec de graves conséquences sociales. Ces dernières semaines, des femmes ont arboré des vêtements pas décents laissant voir leurs parties intimes. Sur les plateformes des réseaux sociaux, notamment Facebook, les images de nudité des artistes Lady Ponce et Annie Anzouer ont été abondamment partagées et commentées.

En début du mois de février 2023, la jeune camerounaise Diana Bouli s’est engagée dans la diffusion des images obscènes d’elles, nues et annonce d’autres photos nues pour des prochains jours par qu’elle vise haut. Ces images obscènes ont la capacité de détruire le système éducatif des millions de jeunes camerounais qui suivent aveuglement ces personnages en ligne.

Au regard des conséquences sociales qui se multiplient en milieu jeune, la société camerounaise doit prendre ses responsabilité et dire non à la publication des nudités sur Internet afin de sauver l’éducation des générations futures.

Ces dérives sont grandissantes au détriment des efforts de de sensibilisation des institutions publiques et les organisations de la société civile.

L’état du Cameroun protège l’éducation des jeunes et proscrit les attitudes de dépravation de mœurs. En effet, les articles 263, 264 et 265 du code pénal, traitent et condamnent à des peines privatives et d’amendes fermes, tous ceux qui se rendent coupables de ces actes. Il s’agit des actes de publications obscènes, constitutifs d’outrage public à la pudeur et aux bonnes mœurs.

Ce que la loi dit:

Art. 263.– Outrage public à la pudeur

Est puni d’un emprisonnement de quinze (15) jours à deux (02) ans et d’une amende de dix mille (10 000) à cent mille (100 000) francs ou de l’une de ces deux peines seulement, celui qui outrage publiquement la pudeur.

 Art. 264.– Outrage public aux mœurs

Est puni des peines prévues à l’article 263 ci-dessus celui qui :

  1. a) fait entendre publiquement des chants, cris ou discours contraires aux bonnes mœurs ;
  2. b) attire l’attention du public sur une occasion de débauche.

 Art. 265.– Publication obscènes

(1) Est puni d’un emprisonnement de un (01) mois à deux (02) ans et d’une amende de dix mille (10 000) à cinq cent mille (500 000) francs, celui qui fabrique, détient, importe, transporte ou exporte en vue d’en faire le commerce ou expose ou distribue, même à titre gratuit et même non publiquement, tout écrit, dessin ou objet tendant à corrompre les mœurs.

(2) La juridiction peut également ordonner la fermeture, pour une durée de un (01) an au plus, de l’établissement où le condamné fabrique ou détient lesdits écrits, dessins ou objets.

Pour limiter la dépravation des mœurs sur les plateformes internet au Cameroun (Facebook, Instagram, WhatsApp, TikTok et autres), les actions concrètes sont nécessaires :

  • Interpellation verbale des auteurs de ses actes de détournement de mœurs pour qu’ils signent un engagement éthique.
  • Demander la responsabilité des plateformes sur les comptes qui encouragent la dépravation des mœurs
  • Que chaque famille sensibilise les jeunes enfants sur la pratique des bonnes mœurs.
  • Surveiller leur comportement vestimentaire et les accès aux réseaux sociaux en famille.